Dans un atelier provençal, L’Atelier Vert révolutionne la maroquinerie avec des matériaux végétaux : le cuir d’ananas (Piñatex) et le cuir de liège. Ce reportage explore leurs procédés sans produits chimiques et les perspectives des artisans.
1. Récolte des matières premières
Les feuilles d’ananas, sous-produit agricole, sont collectées aux Philippines sans impact environnemental, explique Marie, coordinatrice. Le liège, lui, provient de chênes-lièges portugais, prélevés sans abattre l’arbre.
2. Transformation du Piñatex
Lucas extrait les fibres d’ananas, lavées à l’eau et séchées au soleil, sans produits chimiques. Mélangées à un bioplastique de maïs, elles forment le Piñafelt, fini avec des pigments GOTS en Espagne.
3. Préparation du cuir de liège
Claire transforme l’écorce de liège, bouillie et pressée pour obtenir une feuille souple et imperméable, sans additifs.
4. Confection des chaussures
Antoine assemble des chaussures en Piñatex (empeignes) et liège (doublures). « Ces matériaux sont agréables à travailler, sans culpabilité », dit-il.
Perspectives des artisans
Marie voit le cuir végétal comme l’avenir. Lucas prédit que le Piñatex surpassera le cuir synthétique. Claire loue la durabilité du liège, et Antoine insiste sur le lien avec la nature.
Impact
L’Atelier Vert réduit l’empreinte écologique en valorisant des sous-produits et en évitant les produits chimiques. Certifiés vegan par PETA, ces matériaux séduisent clients et grandes marques.
Conclusion
L’Atelier Vert prouve que durabilité et style vont de pair. Avec le Piñatex et le liège, les artisans redéfinissent la maroquinerie, portés par une vision d’un avenir plus vert.